Boissy-l'Aillerie, 1 770 habitants (données légales au 1er janvier 2009), 653 hectares, est une commune rurale du Vexin. La Viosne, affluent de l'Oise, sépare le village en deux parties.
L'origine...
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Boissy-l'Aillerie, 1 770 habitants (données légales au 1er janvier 2009), 653 hectares, est une commune rurale du Vexin. La Viosne, affluent de l'Oise, sépare le village en deux parties.
L'origine du nom de Boissy vient du latin signifiant buis. A l'origine, cet arbuste de la famille des buxacées entourait le cimetière communal. A ce titre, les habitants de la commune s'appellent les . Quant à l'étymologie de , elle reste incertaine. D. Duplessis, dans sa explique ce terme d'après le patronyme . Il pourrait aussi venir d'un autre arbuste désigné sous le terme ou encore de la rencontre de routes gauloises au bord de la rivière dite .
Les Romains ont laissé à Boissy des traces de leur longue domination : la chaussée Jules César aux limites sud de la commune, l'église de Boissy dans laquelle fut découverte une cuve romaine, la fontaine romaine au lieu-dit . Un fort romain servant de lieu d'observation était semble-t-il édifié sur les hauteurs des .
Le premier possesseur de la terre de Boissy, au VIIe siècle, est connu sous le nom de Chrotcaire, religieux de Saint-Denis. Au Xe siècle, la prospérité du village est accrue par la tenue d'un marché. En 1071, Jean de Bayeux, archevêque de Rouen, donne l'église de Boissy à l'abbaye de Saint-Denis. Les religieux possèdent tous les droits seigneuriaux et fiefs de cette terre. Ceux-ci comprennent notamment un imposant hôtel abbatial devenu aujourd'hui l'une des plus anciennes fermes du Val-d'Oise. Le second fief de Boissy porte le nom d'Avoué.
Sous Philippe-Auguste, le village est fortifié et sert d'avant-poste à Pontoise. La guerre de Cent ans, les Guerres de Religion et plus particulièrement la Ligue mettent un terme à la prospérité des villageois. A cette même époque, la terre de Réal est érigée en fief et acquise par Pierre de Gaillon.
A la veille de la Révolution, la Maison de Saint-Cyr, fondée par Madame de Maintenon, est annexée à la commune. A la fin du XIXe siècle, les deux tiers de la population tirent leurs revenus de l'agriculture. Le reste des habitants vit du commerce et d'une activité industrielle prospère. La force motrice de la Viosne permet l'exploitation d'une usine de passementerie et d'une meunerie.
Les années 1920 marquent le passage de Boissy-l'Aillerie à la modernité : l'électricité et la distribution de l'eau potable sont progressivement installées. L'arrivée du chemin de fer encourage le village à devenir un lieu de villégiature. Durant la Seconde Guerre mondiale, le château de Boissy est malencontreusement détruit par une bombe alliée. Désormais dans le cercle d'influence de Cergy-Pontoise, la commune connaît un développement pavillonnaire important tout en gardant son caractère rural.
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